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9ème arrondissement - Page 8

  • Municipales 2008 : des rumeurs et un MoDem !

    Les listes des candidats ne devraient plus tarder à être publiées. Notons que nous sommes quand même à seulement deux mois du 1er tour et que cette situation montre bien la difficulté qu’ont tous les partis à constituer leurs listes.

    Difficultés au Parti Socialiste où à l’évidence les anciens partenaires communistes et « chevènementistes » posent problèmes quand bien même leur audience est super réduite dans l’électorat.

    L’UMP fait sans doute durer le plaisir pour rallier un maximum de centristes – le Nouveau Centre cherche des places et les MoDem peut-être à se caser. Dans notre arrondissement, la candidature de Roger Auque, journaliste, est confirmée, mais l’ensemble de la liste reste encore un mystère.

    C’est au MoDem que les rumeurs courent le plus. Le Nouvel Obs Paris croit savoir que Grégory Perrin pourrait être tête de liste MoDem dans le 9ème après avoir été candidat dans le 11ème aux législatives! A moins que ce ne soit le journaliste Philippe Meyer ! Ce qui semble sûr c’est que les beaux discours tenus lors des législatives par  Mme Gibault concernant sa double fidélité et au MoDem et au 9ème arrondissement ne sont plus d’actualité puisque la Dame est passée avec armes et bagages à l’UMP. Voilà qui donne fière allure et à la politique et au MoDem non ?

     

    MAJ à 15h30 : c'est bien Gregory Perrin qui sera tête de liste MoDem dans le 9ème - source : blog Marielle de Sarnez

  • Le code de la rue dans le Neuvième à Paris

    La présentation faite au cours du dernier Conseil de quartier Trudaine Rochechouart à propos du code de la rue a fait réagir un de nos lecteurs qui nous a envoyé le texte ci-après. Il s'agit en fait d'une reflexion élargie sur la vie urbaine quotidienne en commun. Les avis qui y sont exprimés n'engagent que leur auteur mais alimentent le débat qui a bien besoin d'être pris en mains par les citoyens eux-mêmes.

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    J'ai participé au dernier conseil de quartier Rochechouart - Trudaine et Lise Thély Muller de l'association "Action Barbès" a présenté un projet de travail pour la création d'un "Code de la Rue". La présentation a été convaincante et le projet m'a paru particulièrement intéressant à plusieurs égards.


    La première raison pour laquelle j'adhère à ce projet c'est qu'il va contribuer à améliorer la  façon de vivre ensemble au quotidien  et cela me parait une mission importante  pour un conseil de quartier. Au passage je pense que dans les conseils de quartier on passe trop de temps  sur des points de détail qui pourraient être réglés plus efficacement par des contacts directs entre citoyens et élus, ce qui dans notre mairie (courriel aidant) est possible et efficace. Je comprends que des personnes se sentant isolées sentent le besoin d'une tribune pour se faire entendre et reconnaître mais cela se produirait plus positivement par la participation active à des projets collectifs.

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  • Les débats d'ULIPO

    Les débats citoyens d'ULIPO continuent leur chemin ! La prochaine réunion aura lieu au 14 rue de Trévise - Paris 9ème M° Cadet et Grands Boulevards

     

    mardi 08 janvier 2008 à partir de19h30


    sur le thème :

    Eux et nous : Y-a-t-il une crise du système d’intégration?


    Cette réunion est réalisée en partenariat avec la  Fédération de Paris de la Ligue de l'Enseignement.

    Eux et nous : Y-a-t-il une crise du système d’intégration?

    Vingt ans après, les banlieues populaires s’enflamment de nouveau. Mais durant ces vingt ans le feu a couvé, entretenu certainement par “l’étrange constante qui nous fait plaquer la même grille de lecture sur des problèmes si différents, et apporter des réponses politiques qui partagent toutes un même présupposé : ils ne sont pas des nôtres”.
    D’où vient ce déficit d’intégration, explication tarte à la crème, des analyses médiatico-politiques? Des populations stigmatisées ou bien de notre capacité d’intégration?
    Que veut dire être français?
    Pouvons nous sortir du rassemblement “contre” pour un “faire ensemble” avec des “citoyens à trait d’union” ?
    Joël Roman, philosophe, collaborateur de la revue Esprit évoquera avec nous ces différents thèmes, sujets de son dernier ouvrage “Eux et nous” (Hachette Littératures - Paris 2006).

  • Municipales 2008 : mode de scrutin

    Le quotidien Le Monde nous propose une infographie assez claire des différents modes de scrutin pour les élections municipales suivant la taille des communes. La voici pour votre information.

     

    Municipales : le mode de scrutin
    LEMONDE.FR | 17.12.07
    © Le Monde.fr
  • Les Verts et la Net-campagne !

    En plus du blog ouvert par sa tête de liste Nicole Azzaro, le parti Les Verts nous propose un site dédié : le 9ème a besoin des Verts dans le cadre de sa campagne électorale à Paris. Il y a même de la vidéo !
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  • La rue des Martyrs, le dimanche matin

    habitude - (latin habitudo) - nom féminin
    1. Disposition, acquise par la répétition, à être, à agir fréquemment de la même façon.
    2. Capacité, aptitude acquise par la répétition des mêmes actions. Avoir l'habitude de conduire la nuit.

     

    rite - (latin ritus) - nom masculin
    1. Ensemble des règles et des cérémonies qui se pratiquent dans une Église, une communauté religieuse. Le rite romain.
    2. Ensemble des règles fixant le déroulement d'un cérémonial quelconque. Rites maçonniques.
    3. Action accomplie conformément à des règles et faisant partie d'un cérémonial précis. Rites de la remise d'une décoration.
    4. Manière d'agir propre à quelqu'un ou à un groupe social et revêtant un caractère invariable. Le rite des vœux de nouvel an.
    5. ANTHROPOLOGIE Dans certaines sociétés, acte, cérémonie, fête à caractère répétitif, destinés à réaffirmer les valeurs et à assurer la relance de l'organisation sociale. Rites d'initiation. Rites funéraires.


    Copyright (©) Larousse 2006

    Soyons francs : les courses ou la simple promenade du dimanche matin rue des Martyrs relèvent plus du rite que de l’habitude à en suivre les définitions du Larousse.

    Rite car comme le dit le bon vieux dictionnaire, cette manière d’agir revêt bien un caractère invariable, dans le temps comme dans l’espace. Rite car, par opposition à l’habitude parfois pesante, ce moment particulier est un plaisir.

     

    La rue des Martyrs n’est plus ce qu’elle était. Fini les marchands des quatre saisons avec leurs petites charrettes vertes installées sur la voie comme on peut en voir encore quelques unes rue Cadet. Ils étaient nombreux et « débordaient » généralement rue Saint Lazare. Ils ont disparu à la fin des années 70, milieu des années 80, progressivement. Ne soyons pas nostalgiques, une nouvelle façon d’occuper l’espace commun est apparue au moment où la rue a été fermée à la circulation le dimanche matin, un nouveau « rituel » s’est installé.

     

    Comme tout bon rite, le dimanche matin rue des Martyrs a ses règles, non-écrites bien sûr, mais invariables néanmoins pour qui veut bien jouer les observateurs.

     

    Dans la concentration des personnes d’abord.

    Nécessité fait loi, et puisque c’est dans la partie basse de la rue, en gros entre Notre Dame de Lorette et la rue Manuel, que l’on trouve le plus de commerçants de bouche, c’est là que l’on trouve le plus de gens. Queues aux bouchers, aux boulangers, au poissonnier, … et c’est là aussi que l’on se rend compte que la structure du petit commerce dans la rue a bien changé. Deux bouchers pour combien de coiffeurs ? Un poissonnier pour combien d’opticiens ?

    Plus haut après la rue Manuel et jusqu’à la place Lino Ventura, la concentration des personnes est moindre, les commerces de bouche étant plus espacés.

     

    Dans le taux de fréquentation suivant l’heure ensuite. Avant 11h, pas grand-chose. La fréquentation commence à augmenter vers 11h et atteint son point culminant à la sortie de la messe à midi et ce jusqu’à 13h-13h30. Contrairement à beaucoup d’autres pays européens, les Français ont gardé en tête une structure de leur temps comme l’heure du déjeuner par exemple. C’est ce que nous apprend un article rédigé par un Anglais et paru dans Courrier International édition du 2 janvier 2008 intitulé Bravo La France qui a choisi le temps plutôt que l’argent. Le dimanche midi rue des Martyrs en est l’exemple typique.

     

    Dans l’utilisation de l’espace commun enfin. Qui n’a pas remarqué qu’invariablement, les militants communistes vendaient l’Huma et diffusaient leurs tracts tout en bas de la rue ? Qui na pas remarqué que le carrefour Hippolyte Lebas Martyrs était le rendez vous des autres partis politiques ? Et que tout ce petit monde se retrouvait le plus souvent à La Rimaudière, le café à l’angle de la rue Lamartine. En ce dimanche pré-électoral du 6 janvier, voilà ce que l'on pouvait y voir.

     

    Elle est bien sympathique la rue des Martyrs. J’en connais même qui viennent de Barbès pour y faire un tour le dimanche matin, c’est dire.
  • Les Conseils de quartier à Paris

    802b161c83b6566b899b1ce74d062cd0.jpgL’Hôtel de Ville a publié il y a quelques jours les actes du Printemps de la Démocratie 2007 qui s’était tenu en Mars dernier.

    Cette session a été consacrée aux Conseils de quartier afin de voir comment cette fameuse Démocratie participative mise en place par étapes successives à Paris fonctionne aujourd’hui et ce qui peut ou doit être amélioré.

    Les actes reprennent à la fois les échanges qui ont eu lieu sur le site web dédié, mis en place dès le début de 2007 par la Mairie de Paris et que vous pouvez toujours consulter, et ceux des différents ateliers  de la journée du 24 mars.

    Les questions liées à l’harmonisation de la composition et du fonctionnement des 121 Conseils de quartier sont récurrentes. Elles se posent car Paris doit être considéré comme une entité et non pas comme 121 quartiers isolés les uns des autres. L’hétérogénéité actuelle tant dans la composition que dans le fonctionnement des Conseils de quartier pose problème. Les questions liées à la communication ou au budget des Conseils sont plus faciles à résoudre.

    Notre 9ème est à l’honneur puisque deux projets ont fait l’objet d’une attention particulière. Le guide Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats d’abord dans la rubrique Promouvoir l’image du quartier. Mention tout à fait méritée de notre point de vue car il s’agit d’un  travail remarquable. Le Conseil des Sages dans la rubrique Instances de Démocratie Locale.

    Vous pouvez télécharger ce document en cliquant ICI.

  • Vélib’ : attention danger !

    Après l’effet surprise – une bonne surprise – lors du lancement de Vélib’ à Paris, voilà que les ennuis commencent !

    Bien sûr il y a les problèmes techniques des vélos eux-mêmes, la question de la disponibilité de ces mêmes vélos dans les stations et donc de leur répartition dans la ville, la lourde question de la sécurité routière, mais il y a un aspect qui commence à ressortir et dont on n’a très peu parlé bien qu’il soit à considérer, c’est le principe de fonctionnement et le système de facturation de Vélib’. Expliquons nous.

    Disons que le Parisien moyen est un abonné à 29€ par an et qu’à ce prix un service continu de location de vélo, première demi-heure gratuite, doit être assuré. Notons en passant qu’une caution de 150€ sous forme de chèque non encaissé ou d’autorisation de prélèvement est donnée à Vélb’, que votre compte Vélib’ doit être créditeur d’au minimum 1€ pour que vous puissiez retirer un vélo à une borne. Appel de la caution et débit imputé sur votre compte sont laissés à l’entière discrétion de Vélib’.

    Les tarifs de Vélib’ sont très chers. Cette tarification est conçue pour assurer un maximum de rotation des vélos et nous ne la contestons pas.

    Mais les conditions de location des Vélib’ telles qu’elles viennent d’être rappelées ci-dessus impliquent que le fonctionnement du système soit fiable en continu, 365 jours par an 24h par jour. Or, c’est loin d’être le cas.

    Beaucoup de bornes sont défectueuses. Quand elles refusent de libérer un vélo, il y a moindre mal. Mais quand elles refusent d’enregistrer le retour d’un vélo et qu’en conséquence votre compte continue à être débité, les choses peuvent aller très loin !

    Continuité du service : si aux stations les vélos sont effectivement disponibles 24h sur 24, le moindre problème intervenant entre 22h et 8h le lendemain matin ne trouve pas de correspondant au numéro de téléphone Vélivb’ ni aux bornes qui vous proposent quand même une mise en relation avec un opérationnel, mais sans suite !

    Continuité du service encore : les correspondants au téléphone – 01.30.79.79.30 – sont sympathiques mais sans pouvoir de décision aucun. Donc appelez ce numéro si vous avez un problème ne sert pas à grand-chose si ce n’est à enregistrer le fait que vous avez un problème. Et encore !

    Pire : Vélib’ est seul maître de votre sort. Vous êtes une personne réglo, vous avez rencontré un problème technique avec une borne, vous êtes privé du service Velib’, mais c’est Vélib’ qui décide ! Vous n’avez aucun moyen si ce n’est de râler au téléphone. Bref, vous êtes « innocent » mais Vélib’ demande que vous prouviez votre innocence ! C’est sympa non ?
  • Municipales 2008 : une tentative d’analyse

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    Les récentes péripéties intervenues dans le cadre de la campagne pour les élections municipales à Paris nous permettent d’y voir un peu plus clair et de tenter une première analyse, certes très conjoncturelle, mais pouvant aider à cerner les enjeux.

    Il n’est sans doute pas inutile de rappeler que le Maire de Paris n’est pas élu au suffrage universel direct mais bien par le collège de Conseillers de Paris élus eux au suffrage universel direct arrondissement par arrondissement. Regarder Paris dans sa globalité pour une analyse politique est donc inutile et c’est bien au niveau des 20 arrondissements qu’il nous faut étudier la chose. Les difficultés des uns et des autres pour nommer des têtes de listes le prouvent amplement. Et pour s’en convaincre tout à fait, mentionnons que la gauche a recueilli 313 075 voix en 2001 contre 318 099 pour la droite à Paris dans son ensemble. L’élection du Maire de Paris se fait donc dans les arrondissements.

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  • Conseil d’arrondissement

    Avant dernier Conseil d’arrondissement de cette mandature lundi dernier. Est-ce l’approche des élections, la fatigue de l’hiver ou le temps maussade, l’ambiance était légèrement différente des Conseils « ordinaires ».

    D’abord pas mal de public. Une petite trentaine de personnes contre 4 ou 5 à l’ordinaire change les choses. Présence d’observateurs du MoDem dans la salle.

    Dans le ton des délibérations entre Conseillers ensuite. Oh un rien, une petite nuance, mais un rappel ici que c’est grâce au Voeu déposé dès 2001 par tel parti que le dossier a été initié, que c’est grâce au travail constant de tel autre parti que tel projet voit enfin le jour, ….. ambiance ambiance, élection élection !

    Tout cela ne gêne en rien l’efficacité de notre Conseil d’arrondissement, toutes tendances politiques confondues, puisqu’il a « roulé » au rythme de 10 Délibérations à l’heure, ce qui est remarquable considérant l’importance des sujets traités.

    L’ordre du jour est sur le site de la Mairie.

    A retenir :

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  • Municipales 2008 : au Parti Socialiste

    Gourmandise et sérénité sont les mots qui semblent le mieux caractériser l’état d’esprit de Jacques Bravo, actuel Maire du 9ème et candidat à sa succession, à moins de 100 jours des élections municipales de 2008.

    Gourmandise parce qu’après avoir passé plus de vingt dans l’opposition municipale, son élection en 2001 lui a permis d’entreprendre dans l’arrondissement les projets qui lui tenaient à cœur et qu’il a envie de continuer. Gourmandise car il veut encore créer la surprise et a en tête des idées pour parachever ce qu’il a commencé il y a 7 ans. Gourmandise enfin car il regarde avec une certaine jubilation les noms de celles et ceux qui pourraient constituer la liste des 14 candidats dans le 9ème avec son lot de nouveauté et d’ouverture à la fameuse société civile comme annoncé le 6 décembre dernier.

    Sérénité devant le travail accompli mais aussi devant ce qui reste à faire.

    Jacques Bravo n’est pas ceux qui pensent qu’une élection se fait sur un bilan mais sait aussi qu’un mauvais bilan peut faire perdre une élection. Aussi inscrit-il ses actions futures dans la continuité et l’amplification de ce qui a été initié depuis 2001. Il a en tête trois priorités qui sont, de fait, celles qui ont marqué son actuelle mandature.

    Première priorité : la petite enfance et l’adolescence. L’arrivée massive de familles dans l’arrondissement a contraint la municipalité à un effort particulier qui doit être non seulement poursuivi mais amplifié dans les années à venir. Jacques Bravo place son action dans le temps long, faisant remarquer avec justesse, que les petits d’aujourd’hui sont les adolescents de demain et que les capacités d’accueil doivent obligatoirement évoluer en tenant compte de ce critère incontournable. Cela touche les écoles, les collèges et lycées, mais aussi les activités sportives, culturelles, …., bref toute la chaîne de la vie et l’horizon 2014 est une perspective raisonnable.

    Deuxième priorité : le logement, venir habiter dans le 9ème et y rester, c'est-à-dire,  donner à ceux qui le souhaitent, la possibilité de venir dans notre arrondissement. Certes, avec un peu moins de 4% de logements sociaux, le 9ème est loin des 20% requis par la Loi SRU mais l’histoire de notre arrondissement d’une part, certaines carences du passé d’autre part, sont responsables de cette situation. 600 logements sociaux ont été attribués pendant l’actuelle mandature. Si Jacques Bravo salue la performance – autant en 7 ans que pendant les 20 ans des mandatures précédentes – il est le premier à reconnaître que ce n’est pas assez et compte bien, là encore, amplifier le mouvement. Il dit qu’il ne ratera aucune occasion de récupérer des immeubles quand les occasions se présenteront et que la Mairie de Paris lui en donnera les moyens. Outre les familles, il souhaite faire un effort particulier pour les Seniors et le logement étudiant.

    Troisième priorité : le développement durable. C’est un peu le sujet à la mode mais manifestement il préoccupe le candidat Maire.  Dans un arrondissement aussi dense que le 9ème, que peut signifier l’écologie urbaine si ce n’est, quartier par quartier voire immeuble par immeuble, rue par rue pour l’espace public, l’optimisation des projets vus sous un œil soucieux du respect de l’environnement. Jacques Bravo a manifestement en tête quelques idées d’aménagement, chaque mètre carré compte. Il s’agit là d’ailleurs d’un sujet pour lequel le Maire reconnaît, assez facilement, qu’il n’a pas été assez loin. Que la reconquête de l’espace public par un usage maitrisé de la voiture lié au développement des transports urbains n’a pas été à son terme, que l’application des normes Haute Qualité Environnementale (HQE) doit être plus généralisée, que la plantation d’arbres est une nécessité quand cela est possible.

    C’est le 13 décembre que les militants du Parti Socialiste voteront pour désigner leurs candidats tant au Conseil de Paris (les 4 premiers) qu’au Conseil d’arrondissement (les 10 suivants). Sur les 14 noms que devra comporter la liste emmenée par Jacques Bravo, il sait que seulement la moitié sera pour son parti, les autres venant soit de la société civile soit de ses alliés communistes ou radicaux de gauche. Il sait aussi que le score des Verts au premier tour sera déterminant, le fameux seuil des 5% pour se maintenir et fusionner les listes sera-t-il atteint ? Là encore, on sent beaucoup de sérénité chez le candidat. Après tout, ce sont Les Verts qui ont décidé d’aller seul au premier tour ! Pour l’instant les sondages donnant aux Verts à peine 5% permettent aux socialistes, Jacques Bravo en tête, de regarder les rapports de force politique avec …… sérénité et gourmandise.
  • Au théâtre

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    Le petit garçon sourd va en vacances chez ses grands-parents. Communiquer avec son « pépé » est bien difficile, pour le pépé surtout ! Les copains de son âge ne sont pas tendres avec lui qui ne parle pas : il n’a pas de langue ! Comment va-t-il manger une glace ? Et avec les filles ? Oh la la !!

    Jean Yves Augros nous proposait jeudi et propose encore ce vendredi soir à 20h30 sa pièce Ma parole dans la salle d’International Visual Théâtre (IVT), rue Chaptal.

    Mise en scène par Chantal Liennel et jouée par Jean Yves Augros et Yoann Robert, la pièce est à la fois l’expression de cette souffrance dans la difficulté à communiquer et l’incompréhension de la part des entendants qu’ont les sourds. Elle est pour les entendants eux-mêmes une prise de conscience pour certains, un rappel pour les autres, de la nécessaire ouverture d’esprit dont nous devons faire preuve en face de la différence. Admirablement interprétée par ces deux copains dont la complicité à la ville se sent sur scène, la pièce se veut pédagogique et est jouée principalement dans les écoles. Elle est la parfaite illustration de l’esprit qui a animé dès son origine l’installation d’IVT et de sa compagnie rue Chaptal.

    Un débat avec les acteurs a suivi la représentation. La salle, pleine, était essentiellement constituée de sourds et on est frappé par leur appétit à communiquer et la facilité avec laquelle le langage des signes leur permet de le faire. Signe intéressant, une classe d’enfants entendants assistait au spectacle et les questions fusaient de toutes parts.

    Chantal Liennel et Jean Yves Augros font partie de la compagnie théâtrale installée rue Chaptal. Ils y sont formateurs, comédiens, auteurs, etc. …  La saison 2007 s’achève et la programmation 2008 est difficile. En effet, IVT rencontre beaucoup de difficultés financières : des travaux d’installation qui ont couté beaucoup plus cher que prévu – la salle rouge et noir de 200 places environ est bien réussie – des subventions qui n’arrivent pas à l’heure et d’un montant pas tout à fait au niveau de ce qu’on souhaitait, nul besoin d’aller chercher des responsables, mais il faut aider financièrement IVT à continuer son travail !

    Jean Yves Augros finit son spectacle par la réponse à la question d’ouverture : quelle est ta langue maternelle ? Ma langue est fraternelle.